L' électromagnétisme
D’Œrsted à Maxwell : Ayant observé dès le début du XVIIIe siècle l’aimantation du fer par la foudre, on se préoccupa donc logiquement de savoir s’il existait des rapports entre l’électricité et le magnétisme. C’est une réponse positive qu’apporta en 1819 Hans Christian Œrsted (1777-1851), quand il observa qu’une aiguille aimantée (mobile sur un pivot), placée parallèlement à un fil métallique et en dessous, quitte la direction du méridien magnétique pour se placer perpendiculairement au fil quand ce dernier est parcouru par un courant électrique. L’année suivante, Jean-Baptiste Biot (1774-1862) et Félix Savart (1791-1841) montrèrent que la force agissant sur le pôle (de l’aiguille aimantée) est perpendiculaire à la normale abaissée de ce pôle sur le fil (traversé par le courant) et varie en raison inverse de la distance de l’aiguille au fil. De ces travaux, Pierre Simon de Laplace (1749-1827) déduisit une formule qui porte, cependant, le nom des deux savants précédemment cités.
 

 
Une aiguille sous influence
Bouss.gif
     Expérience que l'on peut aisément reproduire, l'aiguille d'une boussole, placée près d'un fil où circule un courant électrique tend à s'aligner sur le champ magnétique généré par le courant.
 
 
 
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